Guider les enfants rencontrés, seuls et errants, scolariser les enfants très pauvres, c’est le travail de Dounia !
Bamako est la capitale du Mali, grande ville dont l’effervescence illusoire
attire comme un mirage tous ceux qui rêvent d’une vie meilleure, tels les enfants des rues.
Les animateurs de Dounia, association malienne, vont au devant de ces
jeunes, chercher leur confiance, interroger leur désir de s’en sortir, bâtir des solutions avec eux, négocier le retour dans leur famille, parer au plus pressé ou les confier à d’autres, parfois mieux placés pour aider. Ils les remettent en lien avec la société, les aident à y prendre place.
Ils se sont donné différents outils pour réussir la re-socialisation des
enfants errants, par exemple :
- les contacts pris dans la rue, en gagnant la confiance
- les matchs de foot et les fêtes qui permettent des activités collectives et
d’observer leur comportement « . - les ateliers de cuisine, pour que les filles puissent vendre leur production ; brochettes de soja, produits divers ;
- L’atelier cora, qui est un lieu de construction personnelle : « jouer de la cora, c’est leur redonner leur fierté, de la dignité, ils sont reconnus, respectables et non plus simplement des enfants délinquants qu’on méprise. Cela leur permet de s’épanouir,et de travailler pour leur autonomie. »
Les cours d’alphabétisation s’adressent principalement aux filles pauvres du quartier, ne vivant pas forcément dans la rue mais très vulnérables. Ces cours leur permettent de pouvoir apprendre au minimum à lire et compter. Mais c’est aussi un lieu d’apprentissage de la vie où se discutent des questions simples ou essentielles : l’importance de la vie en famille, l’hygiène de vie (corporelle, alimentaire, les vaccinations nécessaires), le rappel de la loi sur les questions de vols, violence…, les moyens de contraception, les risques de la prostitution, des avortements clandestins, de la transmission du VIH… et la lutte contre l’excision.
Terre de Vie recherche des dons et parrainages réexpédiés à 100%
le financement des frais de fonctionnement étant laissé au libre choix de
chacun