La fondation GENA créée sous l’impulsion d’un groupe de jeunes dont Marie-Anne Roy, s’est d’abord occupé des enfants handicapés laissés seuls et habitant le quartier Comité del Pueblo en bordure de Quito. Au fil des ans, GENA s’est tournée vers les petits que les mamans laissaient seuls pour aller travailler, jusqu’à devenir 25 ans après, la fondation GENA que nous connaissons aujourd’hui avec la grande crèche-garderie et une école.
Cette année la crèche-garderie a accueilli 122 enfants de moins de 5 ans, dont beaucoup de jeunes familles avec seulement un enfant. La majorité des mamans sont employées de maison, couturières ou employées de petits restaurants.

 

Si l’Équateur a été moins touché économiquement que d’autres pays, grâce à un plan national de relance de l’activité (fermeture en partie de l’import) pour être davantage autonome, la vie des familles n’est pas toujours facile, avec des petits salaires, pas d’assurances sociales.
Cependant l’Etat continuant sans cesse sa participation à divers secteurs sociaux s’est bien engagé au niveau de la petite enfance, par l’intermédiaire de l’institut d’état INFA : augmentation des indemnités des éducatrices (pas encore de salaire), suivi de chaque centre avec une jardinière d’enfants formée d’INFA. En contre partie, les éducatrices doivent justifier d’une inscription dans une université (privée car elles ne peuvent qu’étudier la nuit) pour préparer le diplôme de jardinière d’enfants. Quatre des éducatrices de GENA se sentant démobilisées devant la somme de travail et les frais engagés ont donné leur démission en quelques mois, déséquilibrant l’équipe de travail.

La jardinière d’enfants d’INFA a pour rôle aussi de vérifier la qualité de la structure et du travail réalisé. GENA a eu la chance de trouver l’appui de l’Alliance Suisse pour réaliser le « Plan de Sécurité » des établissements : extincteur, produits d’hygiène, plan d’évacuation, signalisation, etc.).
Donc du changement en Équateur avec davantage d’aide mais aussi d’exigences de l’état.

 

En attendant les « éducatrices de terrain » ont continué leur travail avec les 122 enfants. Terre de Vie a financé les indemnités de 4 éducatrices non prises en charge.

GENA essaie de composer au mieux toutes ces données pour continuer d’accueillir des enfants même pour ceux qui n’ont pas l’appui équatorien INFA.